Fête des Lumières - LYON, MON AMOUR.
Ah, le mois de décembre, les partiels, les grèves des transports et le froid qui s’installe…
Mais décembre, c'est aussi ça : |
la Fête des Lumières |
Nous sommes le 8 décembre, et pour tout Lyonnais qui se respecte, c’est un jour important. Si vous n’êtes pas familiers avec le concept - malgré son rayonnement international #69RPZ - je vous fait un petit historique aux petits oignons, adapté du site officiel de la célébration.
An de grâce 1850 : les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière (tu connais). C'est le sculpteur Joseph-Hugues Fabisch (bgggg) qui réalise cette statue dans son atelier des quais de Saône.
L’inauguration est prévue le 8 septembre 1852. Cependant, en crue, la Saône, tout aussi imprévisible qu’elle est, repousse cette dernière au 8 décembre. Ce jour-là, parce que sans d’autres contrariétés ça aurait été beaucoup trop simple, le mauvais temps vient s'ajouter au tableau. Malheur ! Les autorités religieuses sont sur le point d'annuler l’inauguration ! Que nenni, parce qu’on est des BGs plein de ressources, on allume des bougies aux fenêtres, illuminant de ce fait la ville entière. Les autorités religieuses suivent le mouvement (tous des moutons, je te jure - oopsie, pardon, blasphème, un peu) et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.
"Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et parcourent les rues de la ville afin d'admirer des installations lumineuses exceptionnelles.”
Et c'est vrai : il n’existe pas à Lyon de mois de décembre qui ne soit pas illuminé par de mignons petits lumignons (ou bougies chauffe-plat IKEA du pauvre, vendues en lot de 30 pour 2 euros) et la grande roue, Place Bellecour. Il n’existe pas non plus de meilleur moyen d’attendre patiemment Noël que de flâner, churros en main et bonnet sur les oreilles, dans les rues de Lyon toutes mises en lumière par des installations plus créatives et décalées les unes que les autres, en humant - toujours avec perplexité - les effluves de vin chaud venant des quatre coins de la ville.
Cette année encore, je me suis donc aventurée, appareil en main, dans la vraie ville Lumière pour admirer toutes les nouveautés qu'offre ce spectacle hors normes.
Extrêmement décue de moi-même, je n’ai pas eu le courage d'affronter la horde de badauds devant Saint Jean qui avait, pour l'occasion, pourtant revêti ses habits de lumière - faits d'hallucinations sous acide askip - et je n’ai pas non plus vu l’installation à l’Hôtel de Région (ouais, j’avais la flemme quand même). Mais je vous laisse donc profiter d'un petit aperçu de ce qui se passait, du 8 au 11 décembre, sur ma Presqu’île adorée.
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Par ordre d'apparition : Un songe forain (Place Bellecour), Jurassic Spark (Place Bellecour), [mon petit coup de cœur] Roboticum (Place Bellecour), Coups de cœur (Théâtre des Célestins), Fontaine d'étoiles (Place des Jacobins), [gros, gros coup de cœur] La Carpe Koï (Place de la République, vive la République !), Les Lanternes de Zigong (Rue de la République Sud - De Bellecour à Cordeliers), Les Pivoines (Place de la Bourse), Sans dessus, dessous (Place des Terreaux).
J'ai aussi pris d'autres endroits en photo - mais avec mon téléphone - et c'était bien sympa, si jamais vous êtes curieux, c'était : Vols de Nuit (Place Antonin Poncet), Off Lines (Bassin de la place Bellecour, Sud-Ouest), The Bright Boat (Passerelle Abbé Couturier), Soleil (Colline de Fourvière), [vraiment une idée bien coolos, need] La bétonnière boule à facettes (Rue du Président Carnot) et Seventies Lights (Rue Edouard Herriot).
11.12.16 - Steffi Janiszczak